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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 23:24

Geneviève CRUCHADE, la présidente et Robert LAGADEUC, membre du bureau, sont actuellement au Bénin.

Ils ont décollé de France le 24 octobre et reviendront le 14 novembre.

 

Ils sont bien arrivés, sont éblouis par l'ambiance, souffrent de la chaleur...et ont des difficultés de connection à internet ! Le Bénin, quoi !!

 

Voici le message envoyé, par Robert, quelques jours après leur arrivée

"Ce premier contact avec le Bénin va au delà de ce que je pouvais imaginer ! Emotions presqu'à longueur de journée. Surtout les rencontres avec les villageois. Mais aussi l'extraordinaire ambiance des bourgades, la circulation, les invraisemblables chargements des motos..."

 

Ils rapporteront beaucoup de photos, de documents que nous pourrons voir ensemble à l'occasion de la Soirée béninoise du 25 novembre à Grayan

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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 18:40

sodabi EauNous rencontrons à Étoko le Chef Village Monsieur Gnansounou Kouassi qui nous montre la fabrication du sodabi (eau de vie de palme). Plusieurs palmiers à huile sont étêtés et saignés. Le propriétaire récupère cette sève dans des bassines. Cette eau de palme fermente jusqu’à six jours, puis est filtrée et versée dans le distillateur. Pour avoir 10 litres de sodabi, il faut distiller 50 litres d’eau de palme.

Monsieur Gnansounou Kouassi met en chauffe le distillateur d’où sort un tuyau en cuivre qui au bout de deux mètres s’enroule en plusieurs spires qui trempent dans un premier bac d’eau froide. Il ressort, forme un nouveau serpentin qui plonge dans un second bac et sort définitivement pour déverser sa manne dans des bidons de 20 à 50 litres.

Le sodabi est utilisé comme base pour des macérations de plantes médicinales qui préviennent diverses maladies, stimulent les organes et soignent.

sodabi.JPG

Les plantes médicinales sont très utilisées car elles sont facilement accessibles, elles poussent partout à portée de main. Même s’il faut les acheter, elles sont moins onéreuses que les médicaments.

 

Geneviève et Robert

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 20:25

Gari Etoko2Nous voici à l’école d’ÉTOKO. Les enfants nous accueillent ; chants et poèmes. Ils sont sages, écoutent l’éducateur. Nous les quittons en musique et retrouvons les parents qui préparent le gari.

Les hommes ont transporté la rapeuse et la presse acquises grâce aux 1000 € obtenus de l’université de Bordeaux III par le fils d’un de nos adhérents. ID Pêche a contribué à cet achat.

De voir les femmes se servir de la rapeuse, de mesurer à quel point leur travail a été facilité et de constater que leurs mains ne sont plus blessées par la rape traditionnelle est une grande satisfaction.

Nous avons vu la pulpe de manioc qui, trempée plusieuRapeuse.jpgrs fois dans l’eau, donnera par pressions successive des blocs d’amidon à partir desquels est fabriqué le tapioca. La pulpe qui reste, vidée de tous ses nutriments, est transformée en gari. Cette poudre cuite est utilisée pour fabriquer des petits gâteaux ronds salés et cuits, et pour faire de la pâte qui accompagne les sauces.

Les enfants piochent directement dans la calebasse par gourmandise.

 

Geneviève et Robert

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29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 19:52

 

Gantintome Après une nuit musicale, au son du tonnerre, de la foudre et à la lumière stroboscopique des éclairs, nous avons eu droit à une journée chaude et ensoleillée.

Adrienne et Lucien Dehy, nos hôtes, avaient prévu la visite de deux écoles. L’accueil de la population est très chaleureux. Les hommes et les femmes chantent de concert. Adrienne nous présente. Le prénom de Robert a été facilement adopté, par contre Geneviève est devenu Gené !

La responsable des femmes dit que la paillotte n’est pas sécurisante pour les enfants lors des orages et qu’il faut souvent refaire la toiture et qu’une école comme celle d’Etoko serait mieux pour leurs enfants.

Après la prise de parole de cette responsable, un sage du village précise que l’école en dur est une nécessité, mais qu’il faut prévoir aussi le salaire de l’éducateur car il y a des difficultés à le payer régulièrement.

La réunion s’est clôturée par la dégustation de lait de coco (nous avons bu à même les noix décapitées  à la machette) puios nous avons goûté à la pulpe fraîche des noix de coco vertes.

Dans les deux écoles (Gantintomé et Dado) les enfants de deux ans et demi à cinq ans ont récité des poèmes, chanté et répondu aux questions du maître. Ils nous ont impressionné par leur sagesse, sans perdre de leur spontanéité.

Nous avons reçu un cadeau qui nous a énormément touchés : les sages du village de Gantintomé s’étaient réunis et avaient mis par écrit six contes béninois. Nous les divulguerons dans les écoles de notre canton après les avoir reliés et agrémentés de photos.

 

Geneviève et Robert

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4 novembre 2010 4 04 /11 /novembre /2010 18:09

Nos amis béninois sont mis à rudes épreuves. Ils sont découragés, voici le dernier courriel reçu.

 

Trés chers amis, 

Les inondations sont dramatiques cette année. Toutes nos maisons des enfants sont immergées. La rentrée est hypothéquée. Nous avons perdu tout notre matériel didactique dans les maisons, le matériel audio-visuel, les groupes électrogènes les jeux éducatifs, etc. Je n'ai osé envoyer personne affronter les inondations pour sauver quoi que ce soit. C'est plus difficile à gérer les pertes de vies humaines.

Les eaux commencent par se retirer mais il pleut abondamment presque tous les 2 jours.

Nous sommes très inquiets. Une bonne partie des mangroves plantées est sous les eaux. La vie sera encore plus précaire les prochains mois dans les communautés déjà très vulnérables car on a perdu toutes les récoltes. On a besoin d'aide. Les parents pourront-ils encore donner quelque chose à manger à leurs enfants dans les maisons quand la famine séjourne dans les ménages ?

Nous vous embrassons tous les deux

Lucien et Adrienne

Je suis un découragé

 

 Allez sur le net, tapez innondations Bénin 2010 et vous aurez encore plus d'informations.

L'article suivant a été copié parmi de nombreux articles sur le Bénin.

 

Les violentes inondations, qui ravagent le Bénin depuis la mi-septembre, ont laissé des stigmates. Ces intempéries ont fait périr des centaines de personnes, détruit plus de 55.000 habitations, tué 81.000 têtes de bétail et relancé le risque de choléra, ont prévenu les Nations unies.

Ce pays d'Afrique de l'Ouest a été particulièrement touché pendant la saison des pluies en raison d'averses diluviennes qui ont provoqué des crues des fleuves Niger et Ouémé ainsi que de leurs affluents, selon l'ONU. Et la montée des eaux qui se poursuit aggrave la situation.

Plus de 300 personnes ont été tuées en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale et au moins 680.000 personnes ont été touchées par les intempéries rien qu'au Bénin.

Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU, environ 200.000 personnes ont besoin d'un abri dans le pays. Le Programme alimentaire mondial et les organisations CARE et Caritas ont distribué des denrées alimentaires aux sans-abri. "Beaucoup de gens ont perdu leurs cultures à cause des inondations dévastatrices, si nous n'intervenons pas à temps, les conséquences pourraient être graves" a précisé Moumini Ouedraogo, responsable du Programme alimentaire mondial.
 
L'ONU a fourni 262.000 tablettes de purification d'eau et du matériel d'hygiène pour 150.000 personnes. L'Organisation mondiale de la santé a donné des traitements pour soigner 1.000 cas de choléra.

 

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