Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

Recherche

Archives

14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 18:34

Avlo_048.JPGAu départ de Grand Popo, nous avons utilisé une des deux pirogues du Nord Médoc pour rallier le village d’Avlo près de la « Bouche du roi » (embouchure du Mono). Sur le fleuve nous n’avons pas rencontré les hippopotames qui étaient partis au nord d’après le piroguier.

A la descente de la pirogue, nous avons été accueillis par les chants de « bienvenue » des femmes, en présence de Monsieur Robert Gbénoudo, « chef village ».

Scoop : quand deux Robert se rencontrent, ils s’embrassent quatre fois !

En procession, nous avons rejoint l’école nouvellement construite (sol en béton lissé, murs en bambous, toit en tôle, avec quatre fenêtres et une porte, le tout fermant à clef). Le matériel pédagogique reste donc sur place. L’éducateur, Paul, a fait dessiner et colorier les enfants âgés de 3 à 5 ans. Nous l’avons laissé continuer sa classe et rejoint les femmes.

Les responsables des groupements, Mesdames Aïdoté, Ellagnon, Agbénonnonsi, Mido

Avlo_092.JPG

nbo, toutes d’Avlo, nous sont présentées. Madame Midonbo est déléguée pour prendre la parole et nous soumettre leurs problèmes. Il s’agit de l’alimentation des enfants ; il est nécessaire de les garder à midi, d’une part parce que les parents sont obligés de quitter le champ pour le repas et de repartir travailler ; d’autre part, ils n’ont très souvent rien à manger. Il ne faut pas oublier que leur village ayant subi les grandes inondations jusqu’en décembre 2010, leurs réserves et leurs semailles ont été anéanties.

Les familles ont de grosses difficultés, voire sont incapables de participer au fonctionnement de l’école maternelle. Elles aimeraient avoir une râpeuse pour fabriquer de l’huile de coco qu’elles peuvent vendre. Elles désirent pouvoir acheter et stocker l’huile de palme pour la vendre au meilleur moment et au meilleur prix. Ayant été formées pour l’élevage des porcs, elles aimeraient avoir une porcherie, même petite.

Un mal endémique à Avlo comme dans de nombreux villages, l’électricité fait cruellement défaut. Elles nous sollicitent pour trouver une solution.

Après que nous ayons répondu à leurs questions, et que les femmes aient mis en route le cuiseur économe*, les enfants ont réclamé « Mama Dehy et les  Yovos » pour chanter leur répertoire. Ils s’en sont acquittés avec beaucoup d’énergie. Ils se sont envolés comme des moineaux après l’ordre de sortir de l’éducateur.

Nous sommes alors retournés vers les femmes qui terminaient la cuisson de la pâte de gari. Elles étaient étonnées de la rapidité de la cuisson et du peu de bois nécessaire. Le cuiseur reste à l’école et servira pour la confection des repas des enfants.

Nous avons repris la pirogue, accompagnés par des chants, des enfants et le chef village.

 

Geneviève et Robert

 

* Créé par l’association Bolivia Inti-Sud-Soleil

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 18:28

GBEHOUE_A_0121.JPGLundi après-midi, nous avons pris la route pour Gbéhoué-Pedah et rencontré Madame Micheline Adjatogbedji, présidente du « Groupement Milebénin » de Gbéhoué-Pédah et aussi responsable des femmes qui préparent le repas de midi des enfants scolarisés.

A ce titre nous lui avons apporté le cuiseur à bois économe* pour faciliter la cuisson des repas, diminuer la corvée de bois et le temps de préparation des plats.

A notre arrivée, elle nous a conduits à l’ombre des palmiers et nous a offert un berlingot d’eau fraîche (50 cl) et des biscuits.

Elle a rassemblé près du cuiseur tous les ingrédients pour préparer le « dakouin » (sauce rouge mélangée au poisson).

Ses plus jeunes enfants ont posé près du cuiseur trois fagots de bois, des coques de noix de coco et de la fibre ligneuse. Micheline a elle-même allumé le feu (environ 500 g de bois), a posé sa marmite sur le cuiseur et a commencé sa sauce rouge. Puis elle a cuit son poisson très rapidement et l’a réservé sur un plat. Sur la fin du feu, dans le bouillon de poisson, elle a versé le gari et fait sa pâte. La préparation du plat pour six personnes a pris quinze minutes.

Surprise pour nous, une des filles a apporté assiettes et fourchettes et Micheline nous a offert une copieuse portion de pâte de gari et de poisson (silure blanc), le tout délicieux.

Comme nous la complimentons, Adrienne Dehy nous confie que Micheline est souvent demandée pour réaliser des repas de fête, de mariage, … Son mari, pas en reste de gentillesse, nous a ouvert des noix de coco vertes, a versé l’eau dans des bols pour nous désaltérer. Puis nous avons mangé la pulpe à la façon béninoise.

Micheline et son mari étaient surpris et heureux de constater qu’il fallait très peu de bois sec pour le cuiseur et que la coque de copra est un bon combustible pour ce type d’appareil.

Nous nous sommes quittés sur la promesse d’une prochaine visite.

 

Geneviève et Robert

 

* Créé par l’association Bolivia Inti-Sud-Soleil

 

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 19:28

GOURMANDS A VOS FOURNEAUX

 

TOFI : bonbons de noix de coco.

Râper la noix de coco. Récupérer la pulpe dans un saladier, ajouter de l’eau au niveau de la pulpe. Bien mélanger. Presser la pulpe très fort. Laisser reposer le liquide. Récupérer la crème de surface. Mettre cette crème dans une poêle ou casserole, ajouter du sucre en morceaux et faire cuire jusqu’à obtention d’un caramel. Verser sur une plaque beurrée. Casser en morceaux après refroidissement.

 

CONCADA : bonbons à base d’arachides.

Faire fondre du sucre en morceaux dans un peu d’eau, ajouter un filet de citron. Peler les arachides déjà grillées et les laisser entières. Dans une poêle, faire chauffer le mélange eau sucre citron. Dès le début de formation du caramel qui doit rester blanc, ajouter les arachides. On obtient un amalgame qu’on sépare en morceaux.

 

NOUGAT : bonbon à base d’arachides.

Faire un caramel. Ajouter les arachides grillées, pelées et écrasées. Mélanger le tout. Verser cet appareil sur une plaque beurrée ou huilée. Faire des morceaux.

 

Geneviève

Partager cet article
Repost0
3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 18:49

PAILLOTE_AIDJEDO.JPGLe rituel est respecté, chant d’accueil, présentations. La maîtresse, Émilienne, demande aux petits de réciter individuellement de courts poèmes : l’orange, la maman, etc. des comptines : « Mon moulin » , « A l’école » (musique de Frère Jacques), puis ils ont répondu aux questions de la maîtresse en montrant les différents fruits, animaux, objets au tableau en donnant les noms en français.

La représentante des femmes nous explique le problème de la paillote puis de la « case réserve » qui s’est écroulée et qu’il faut une école comme à Etoko. Elle précise que leur dossier avait été présenté avant Etoko.

Là, une petite fille de 3 ans ½ se « fâche » doucement et dit en langue Fon « Pourquoi elle parle, elle ? Ce n’est pas son école, elle n’est pas chez elle, ici c’est chez nous ».

Adrienne et Émilienne, la maîtresse, demandent à la représentante des femmes de ne plus parler et donnent la parole aux enfants.

La première petite fille répond : « Elle a tout dit à ma place ! »

Un premier garçon : « Non, elle a oublié la balançoire ! »

Un second dit : « On n’a plus de case pour la nourriture, mais il faut une balançoire ! » et une petite fille d’ajouter : « Il faut aussi des poupées et des balles ».

Ce qui est très drôle sont les commentaires qui accompagnent les réponses à la maîtresse, exemple : un enfant montre un œuf, un autre complète : « Ici on mange deux et trois fois un œuf ». Pour l’ananas, la banane, idem, les enfants regardent les parents accoudés à la paillote et disent : « Ici, après le repas, on a un fruit ».

Adrienne nous précise que les parents ne donnent pas de fruits, que tout part à la vente et que les repas sont réduits au minimum. Sur le chemin de l’école, les enfants mangent les fruits tombés au sol.

C’est la seule école où les enfants ont réclamé la parole et adressé un message aux parents et à nous-mêmes.

Paroles_Aidjedo-copie-1.JPG

 

Geneviève et Robert

Partager cet article
Repost0
1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 23:24

Geneviève CRUCHADE, la présidente et Robert LAGADEUC, membre du bureau, sont actuellement au Bénin.

Ils ont décollé de France le 24 octobre et reviendront le 14 novembre.

 

Ils sont bien arrivés, sont éblouis par l'ambiance, souffrent de la chaleur...et ont des difficultés de connection à internet ! Le Bénin, quoi !!

 

Voici le message envoyé, par Robert, quelques jours après leur arrivée

"Ce premier contact avec le Bénin va au delà de ce que je pouvais imaginer ! Emotions presqu'à longueur de journée. Surtout les rencontres avec les villageois. Mais aussi l'extraordinaire ambiance des bourgades, la circulation, les invraisemblables chargements des motos..."

 

Ils rapporteront beaucoup de photos, de documents que nous pourrons voir ensemble à l'occasion de la Soirée béninoise du 25 novembre à Grayan

Partager cet article
Repost0
1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 22:55

Affiche-flyer.jpg10h : ouverture au public du Forum des associations

de 10h à 16h30 : 14 classes d'établissements scolaires vont se succéder à la découverte du Forum et des animations (vidéos, contes, jeux)

17h30 : Table Ronde avec Mme GOT, Mrs DURIEUX, FEDIEU, HOURNAU qui répondront aux questions formulées par les jeunes

19h : Clôture de la manifestation par un buffet exotique en présence de Mme la Sous Préfète


Venez nombreux découvrir les associations participantes

Collectif SSI Médoc :

AJNMB-Agir abcd-LDH-MAS Burkina-Secours catholique-Secours populaire

Partager cet article
Repost0
1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 18:40

sodabi EauNous rencontrons à Étoko le Chef Village Monsieur Gnansounou Kouassi qui nous montre la fabrication du sodabi (eau de vie de palme). Plusieurs palmiers à huile sont étêtés et saignés. Le propriétaire récupère cette sève dans des bassines. Cette eau de palme fermente jusqu’à six jours, puis est filtrée et versée dans le distillateur. Pour avoir 10 litres de sodabi, il faut distiller 50 litres d’eau de palme.

Monsieur Gnansounou Kouassi met en chauffe le distillateur d’où sort un tuyau en cuivre qui au bout de deux mètres s’enroule en plusieurs spires qui trempent dans un premier bac d’eau froide. Il ressort, forme un nouveau serpentin qui plonge dans un second bac et sort définitivement pour déverser sa manne dans des bidons de 20 à 50 litres.

Le sodabi est utilisé comme base pour des macérations de plantes médicinales qui préviennent diverses maladies, stimulent les organes et soignent.

sodabi.JPG

Les plantes médicinales sont très utilisées car elles sont facilement accessibles, elles poussent partout à portée de main. Même s’il faut les acheter, elles sont moins onéreuses que les médicaments.

 

Geneviève et Robert

Partager cet article
Repost0
31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 20:25

Gari Etoko2Nous voici à l’école d’ÉTOKO. Les enfants nous accueillent ; chants et poèmes. Ils sont sages, écoutent l’éducateur. Nous les quittons en musique et retrouvons les parents qui préparent le gari.

Les hommes ont transporté la rapeuse et la presse acquises grâce aux 1000 € obtenus de l’université de Bordeaux III par le fils d’un de nos adhérents. ID Pêche a contribué à cet achat.

De voir les femmes se servir de la rapeuse, de mesurer à quel point leur travail a été facilité et de constater que leurs mains ne sont plus blessées par la rape traditionnelle est une grande satisfaction.

Nous avons vu la pulpe de manioc qui, trempée plusieuRapeuse.jpgrs fois dans l’eau, donnera par pressions successive des blocs d’amidon à partir desquels est fabriqué le tapioca. La pulpe qui reste, vidée de tous ses nutriments, est transformée en gari. Cette poudre cuite est utilisée pour fabriquer des petits gâteaux ronds salés et cuits, et pour faire de la pâte qui accompagne les sauces.

Les enfants piochent directement dans la calebasse par gourmandise.

 

Geneviève et Robert

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 19:52

 

Gantintome Après une nuit musicale, au son du tonnerre, de la foudre et à la lumière stroboscopique des éclairs, nous avons eu droit à une journée chaude et ensoleillée.

Adrienne et Lucien Dehy, nos hôtes, avaient prévu la visite de deux écoles. L’accueil de la population est très chaleureux. Les hommes et les femmes chantent de concert. Adrienne nous présente. Le prénom de Robert a été facilement adopté, par contre Geneviève est devenu Gené !

La responsable des femmes dit que la paillotte n’est pas sécurisante pour les enfants lors des orages et qu’il faut souvent refaire la toiture et qu’une école comme celle d’Etoko serait mieux pour leurs enfants.

Après la prise de parole de cette responsable, un sage du village précise que l’école en dur est une nécessité, mais qu’il faut prévoir aussi le salaire de l’éducateur car il y a des difficultés à le payer régulièrement.

La réunion s’est clôturée par la dégustation de lait de coco (nous avons bu à même les noix décapitées  à la machette) puios nous avons goûté à la pulpe fraîche des noix de coco vertes.

Dans les deux écoles (Gantintomé et Dado) les enfants de deux ans et demi à cinq ans ont récité des poèmes, chanté et répondu aux questions du maître. Ils nous ont impressionné par leur sagesse, sans perdre de leur spontanéité.

Nous avons reçu un cadeau qui nous a énormément touchés : les sages du village de Gantintomé s’étaient réunis et avaient mis par écrit six contes béninois. Nous les divulguerons dans les écoles de notre canton après les avoir reliés et agrémentés de photos.

 

Geneviève et Robert

Partager cet article
Repost0
12 août 2011 5 12 /08 /août /2011 18:44

 Hervé Besancenot intronisé "Prince Hontonvivè"



ambassadeur1.jpg

Hontonvivè est un ami des rois du Bénin ; il a eu une relation suivie, cordiale, sincère et de respect à l’égard des rois

Désormais Prince Hontonvivè, c’est-à dire (ami sincère), son excellence Ambassadeur Hervé Jean-Philippe Besancenot a été intronisé hier à l’Ambassade de France. Pour avoir accordé considération et respect à la tradition béninoise, l’Ambassadeur de la France près le Bénin a reçu à travers ses différents attributs tous les pouvoirs dignes d’un prince. Après de brefs rappels historiques, le Prince Awagbé Behanzin a loué les liens qui unissent le Bénin et la France. Selon lui, " l’Ambassade devient momentanément la cour royale de Djimè pour recevoir son prince ". Quant au Prince Edouard Behanzin, porte parole du roi Houédognin, " il existe un lien d’amitié et de coopération entre les deux pays, et Hervé Besancenot est un artisan de Paix entre la France et le Bénin". Pour sa Majesté Gango Toko Souambou, roi de Kika, " Hontonvivè est un ami des rois du Bénin et il a eu une relation suivie, cordiale, sincère et de respect à l’égard des rois ". Raison pour laquelle, le nouveau prince a reçu les bénédictions du roi Houédognin. Lors de son discours, le Prince Hontonvivè a parlé d’une relation multi circulaire et a remercié le peuple béninois pour l’accueil et l’hospitalité à lui accordés durant son mandat. Rappelons que Hervé Besancenot est à la fin de son mandat au Bénin.

 

lire plus complétement:

 

  link

 

 

http://www.laraignee.org/modules.php?name=News&file=print&sid=9775

Partager cet article
Repost0